En ce mois d’Octobre Rose, nous avons décidé de mettre en lumière nos collaboratrices. Pour conclure cette série, Coralie a accepté de répondre à quelques-unes de nos questions. Il y a 4 ans, Coralie a rejoint le groupe en tant que coursière, suivant ainsi les traces de son père qui a consacré toute sa carrière à l’entreprise. Pour en savoir davantage sur ses missions quotidiennes, lisez l’article !
Bonjour Coralie ! Peux-tu commencer par te présenter en quelques mots ?
Bonjour ! Je suis Coralie, j’ai 34 ans, et je travaille au sein du Groupe Dubreu depuis maintenant 4 ans. À l’époque, je cherchais un emploi lié à la conduite, et mon père, qui a consacré sa carrière à cette entreprise, m’a informé que le groupe recherchait un coursier. J’ai immédiatement saisi cette opportunité !
Peux-tu nous en dire plus sur tes missions du quotidien au sein du groupe ?
Au sein du groupe, je suis coursière, ce qui signifie que je suis en charge de faire la navette entre tous les sites, à savoir Houplines, Hazebrouck, Burbure et Dunkerque. Je me rends également directement chez les clients pour livrer des pièces, ainsi que chez les fournisseurs. Mon travail me conduit principalement sur la route tout au long de la journée. Lorsque je suis sur place, j’apporte mon aide dans le magasin en réceptionnant des pièces, en mettant à jour le stock ou en préparant des commandes.
Qu’est-ce que ça signifie pour toi le mois d’Octobre Rose ?
Le mois d’Octobre rose est une période consacrée à la sensibilisation des femmes au dépistage du cancer du sein. C’est une cause importante pour moi.
Que penses-tu de la place des femmes dans le monde du transport ?
En ce qui concerne la place des femmes dans le monde du transport, je suis convaincue qu’elles ont tout autant leur place que les hommes dans notre secteur. Je constate de plus en plus de femmes exerçant des métiers liés au transport, que ce soit en tant que coursières ou conductrices. Je considère que les femmes ont pleinement leur place dans ces domaines. Mon travail peut parfois impliquer de porter des charges lourdes, mais en général, je parviens à gérer avec les outils à ma disposition ou en sollicitant de l’aide au besoin. Globalement, je suis parfaitement autonome et capable de m’organiser comme je le souhaite.
Selon toi, quels sont les préjugés existants sur le monde du « camion » ?
En ce qui concerne les préjugés sur le monde du transport, je n’ai personnellement jamais été confrontée à des stéréotypes liés à mon genre. Au contraire, les personnes que je rencontre sont généralement enthousiastes de voir une femme dans ce secteur, affirmant que cela apporte un changement positif. Dans mes différentes expériences professionnelles, j’ai toujours été respectée et valorisée.
Que dirais-tu à une fille ou une femme qui voudrait travailler dans le monde du camion ?
Si une fille ou une femme souhaite travailler dans le domaine du camionnage, je l’encouragerais vivement à poursuivre son rêve. D’après mon expérience, je n’ai jamais rencontré de problèmes liés à mon genre, et je ne vois pas de raisons pour lesquelles elles devraient en rencontrer. Si le monde du camionnage les passionne, il est essentiel de poursuivre leur ambition. Il est important de suivre ses passions.
Quelle réaction obtiens-tu quand tu parles de ton métier ?
Lorsque je parle de mon métier, on me demande souvent si je porte des charges trop lourdes. Je réponds que cela peut arriver, mais que je trouve toujours une solution. Après tout, je suis là depuis 5 ans, et cela ne m’a jamais découragée. J’ai accès à des outils tels que des transpalettes électriques qui facilitent mon travail. Les petits obstacles ne devraient pas décourager les femmes, et je voudrais leur dire qu’il existe des solutions.
Les gens me demandent également si j’aime être sur la route, car il y a des gens qui n’aiment pas conduire. Mais personnellement, j’adore ça ! Je suis heureuse d’avoir intégré ce domaine, où j’ai trouvé mon équilibre.
Merci Coralie pour tes réponses et ton engagement au quotidien !
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